May 5, 2011

BRÛLE/BRILLE zine on sale now!

Dear friends!
I am proud to tell you that I just finished the zine I’ve been working on these last months.

BRILLE/BRÛLE has about 40 pages of drawings and poetry, printed in black and white.
All poems are in French.
Each zine comes with an original, unpublished drawing.
Each zine is numbered and signed. Each drawing is signed.
There will only be 100 copies.
You can read one of the poems of BRILLE/BRÛLE and see pictures at:

I will send your copy for free, no matter where you live.
The price for the zine + 1 original drawing is 10 CHF – 7€ – 10$
It’s possible to pay by bank transfer or by Paypal.
Order it now by email at giulia.essyad@gmail.com !

Show your support! It means the world to me.

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Chers amis

Je suis fière de vous annoncer que j’ai fini la revue sur laquelle je travaillais ces derniers mois.

La revue, au format A5, contient environ 40 pages de dessins et poèmes, en noir et blanc.
Tous les poèmes sont en français.
Chaque revue est vendue avec un dessin original et inédit.
Chaque revue est numérotée et signée. Chaque dessin est signé.
BRILLE/BRÛLE est tiré à seulement 100 exemplaires.
Un poème issu de la revue ainsi que des photos sont disponibles à

J’envoie volontiers votre copie gratuitement, dans n’importe quel pays.
Le prix pour la revue + un dessin original est de 10 CHF – 7€ – 10$
Il est possible de payer par virement ou par Paypal.
Vous pouvez commander dès maintenant par email à giulia.essyad@gmail.com !
Evidemment, si vous habitez à Lausanne je peux vous le remettre en main propre.

Tout support est bienvenu! Vraiment.

giulia

Charnel House

c'est une histoire qui tourne comme un renard
et renifle en grattant dans un terreau de pleurs.
c’est un renard qui se moque des années,
des années qui passent en sifflant.

comme sifflent les étoiles
dans un ciel d’août
je regarde les herbes
dans le halo des phares

et je me rappelle, chaque soir
sans voir venir le matin
je marcherai dans le couloir
jusqu’à sonja jusqu’à demain

c’est une histoire qu’on tord comme un torchon
pour quelques gouttes de vérité
et chaque goutte rouge rougit de honte
et pleure sur la joue de l’évier.

des êtres pâles parlent ta langue
de frêles opales dans le regard
 - aucun fantôme glacé n’égale
tes précieux membres exsangues.

les mois ont marché, mais
force est de reconnaître
je n’ai connu ta peau
qu’en y léchant la poudre.